Auteur(s) |
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Contient |
Orphée et Eurydice ; Lucio Silla, K 135 ; Noces de Figaro, K 492 (Les ) ; Finta giardiniera (La ) ; Clémence de Titus, K 621 (La ) ; Huguenots (Les ) ; Contes d'Hoffmann (Les ) ; Fantasio ; Psyché ; Roméo et Juliette ; Faust ; Cendrillon ; Etoile (L' ) ; Mozart: le nozze di figaro atto i) - non so piu ; Mozart ; |
Editeur |
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Date d'édition |
2016 |
Description |
1 disque compact |
Thème(s)- Sujet(s) |
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Ean |
0190295927622 |
La mezzo-soprano française Marianne Crebassa (*1986) fit ses débuts en musique non pas par le chant mais par le piano puis la musicologie. Mais ses talents de chanteuse, qu’elle a bien tôt cultivés, ne passent pas inaperçus et elle fait bientôt ses débuts à l’Opéra de Montpellier, puis dans de grandes oeuvres comme Le Martyre de saint Sébastien, La Traviata, Lucio Silla et autres, ce qui lui ouvre rapidement les portes de l’atelier lyrique de l’Opéra-Bastille. C’est là qu’elle fait ses armes, de Lulu de Berg à Tamerlano de Haendel, démontrant ainsi son éclectisme stylistique. A sa sortie de l’atelier, elle est aussitôt invitée à Salzbourg, Vienne, Milan, Amsterdam ou Chicago. Voici son premier enregistrement, un florilège d’airs avec l’orchestre du Mozarteum de Salzbourg, où elle nous offre de voyager dans nombreux rôles dont plusieurs sont des rôles « d’homme » : Siebel, Nicklausse, Lazuli, Stéphano, Orphée ; bref, les rôles qui font actuellement sa gloire sur scène. ″ SM/Qobuz[’] C’est à nouveau Minkowski qui veille aujourd’hui sur le premier récital de Marianne Crebassa, d’un geste toujours aussi amoureux de la voix, du théâtre et des affects. Or, des affects, il y en a beaucoup dans l’art de la jeune mezzo dont le timbre, gorgé de couleurs veloutées et cuivrées, est de ceux, fort rares, qui laissent transparaître tout un monde intérieur. On pense à Berganza, Von Stade, Von Otter’ comparaisons qui en disent assez long sur la nature exceptionnelle de ce talent. Programme tout en pantalon, de Mozart à Reynaldo Hahn. La jeune mezzo compose une galerie de rôles travestis si parfaite qu’elle semble plaider pour la théorie du genre [’] (Diapason, novembre 2016 / Emmanuel Dupuy)