Auteur(s) |
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Contient |
Strange neighbourhood ; Antidawn ; Shadow paradise ; New love ; Upstairs flat ; |
Editeur |
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Date d'édition |
2022 |
Description |
1 disque compact (44 min) |
Thème(s)- Sujet(s) |
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Langues |
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Ean |
5056321637697 |
̉Antidawn réduit la musique de Burial à des vapeurs̀, prévient Hyperdub, le label de l’énigmatique producteur londonien. Quasi mutique médiatiquement, il ne faudra pas compter sur Will Bevan pour obtenir une exégèse en bonne et due forme de cet ̉EP̀ de 43 minutes, soit son plus long disque depuis’ 2007 et "Untrue", son second album qui l’avait propulsé au rang des génies de la musique électronique britannique. Celui qui décrivait son son comme ̉l’écho de la musique qu’on entend en sortant d’un club̀ a rajouté une couche d’isolant entre son studio et nous, et ce qui nous parvient sur ce disque est effectivement réduit à de la ̉vapeur de Burial̀. Un concept d’̉ultra-ambient̀ teasé par Burial sur Dolphinz et State Forest, les faces B de Claustro (2019) et Chemz (2020) et mis en scène magistralement sur la pièce d’ouverture, "Strange Neighborhood", un film de 11 minutes qui nous balade, comme sur un vinyle qui saute, entre différentes saynètes sonores. Dans ce brouillard synthétique, on saisit des bruits de machine, un orage, une sirène de police, un orgue qui joue au loin et tout autour, ce charley infime qu’on entend respirer. Sur Antidawn, Burial propose 8 minutes de flottement ̂ littéralement, il n’y a rien pour s’appuyer ̂ entre claviers New Age et drone, alors que "New Love" semble mettre en son une soirée en club (avec un final magnifique) avant un dernier after dans l’appart du dessus ("Flat Upstairs"). Avec cet album saisissant, Burial, déjà au-dessus du lot, remet la barre un peu plus haut. ″ Smaël Bouaici/Qobuz