Auteur(s) |
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Contient |
Mrs Tibbets ; Jacob's tales ; Mine is the mountain ; Zealot gene (The ) ; Shoshana sleeping ; Sed city sisters ; Barren Beth, wild desert John ; Betrayal of Joshua Kynde (The ) ; Where did Saturday go ? ; Three loves, three ; In brief visitation ; Fisherman of Ephesus (The ) ; |
Editeur |
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Date d'édition |
2022 |
Description |
1 disque compact (47 min). 1 livret |
Note |
Textes des chansons |
Thème(s)- Sujet(s) |
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Langues |
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Ean |
0194399271629 |
Presque vingt ans sans une véritable nouveauté studio de Jethro Tull, c’est long, très long, surtout quand la dernière livraison en date est un album de Noël. De la formation historique ne reste que son leader, le chanteur et flûtiste Ian Anderson (Martin Barre, guitariste arrivé en 1968 un an après la création du groupe a quitté le navire en 2012). Un Anderson désormais accompagné par des musiciens qui lui servaient déjà de backing band au cours de ses récentes aventures en solo. Le voir revenir aussi tard accompagné de la sorte sous ce nom en est presque étonnant.Quid de Jethro Tull après tout ce temps ? Si la vibration folk est toujours de mise, le côté progressif semble moins marqué... en apparence. Car dans le fond, The Zealot Gene est progressif, ne serait-ce que parce qu’il s’incarne sous la forme d’un concept album comptant moult histoires tirées de différents versets de la Bible, comme aménagées à la manière de contes de fées musicaux. En résulte un disque sur lequel le morceau le plus long, "Mrs. Tibbets", dure moins de 6 minutes. Un Tull plus pop ?La flûte du leader reste une marque de fabrique indélébile, tout comme la manière d’organiser les mélodies de façon habile en les répartissant entre les différents instruments ("The Betrayal of Joshua Kynde" et son atmosphère qui évoque les anciens travaux du groupe il y a une cinquantaine d’années). Reste un ensemble très mid-tempo qui, avec le temps, se laisse doucement digérer pour mieux saisir la substantifique moelle d’un album qui, s’il ne ressemble ni à "Aqualung", ni à "Thick as a Brick", reste du pur Jethro Tull, maîtrisé de bout en bout. ″ Chief Brody/Qobuz