Auteur(s) |
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Contient |
Bird on the ground ; Don't get me wrong ; Lost Vegas ; Heart of a woman ; Round and round ; My mother ; Waking world ; Tangled soul ; It's ok ; Endless déjà vu ; I'm yours ; |
Editeur |
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Date d'édition |
2022 |
Description |
1 disque compact (41 min). 1 livret |
Note |
Textes des chansons |
Thème(s)- Sujet(s) |
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Langues |
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Ean |
0093624876229 |
Avec "Waking World", Youn Sun Nah livre le premier album dont elle signe paroles et musique. Pandémie et confinement ont poussé la plus française des chanteuses coréennes à franchir ce cap majeur. Deux décennies apre`s son premier enregistrement, la native de Seoul publie donc un opus sans aucune reprise, un de ses domaines de prédilection. Onze titres dont Youn Sun Nah a commencé l’ecriture confinee chez elle en Coree. Les fameux mots pour soigner les maux’ « S'il n’y avait pas eu le Covid, précise-t-elle, je n'aurais jamais osé enregistrer ce disque, avec mes compositions. Je pensais ne pas e^tre pre^te a` assumer le ro^le de compositrice. » Encore plus que sur ses précédents albums, elle brouille les frontières entre les genres et le jazz qui était le coeur de son ADN musical n’en est plus qu’un des nombreux satellites. "Waking World" est même la fusion raffinée de ses envies plurielles, qu’elles soient jazz certes, mais aussi pop, folk, world ou autres. Celle qui avait, même dès ses débuts, plus à voir avec la Britannique Norma Winstone que l’Américaine Ella Fitzgerald concentre ici toute son énergie vocale sur les mélodies et leur habillage instrumental. Sur ce chant qui lui est propre. Sur sa diction parfaitement charpentée, solide fil d’Ariane de ces 40 minutes.Epaulée par Xavier Tribolet aux claviers et à la batterie, Thomas Naïm aux guitares, Laurent Vernerey à la basse, Guillaume Latil au violoncelle, Héloïse Lefebvre au violon et la toujours étincelante Airelle Besson au bugle et à la trompette, tous à son diapason millimétré, Youn Sun Nah avance comme une funambule auréolée d’un magnétisme souvent onirique (Waking World), parfois orientalisant (Heart of a Woman), ou teinté de blues (Lost Vegas). Les ombres de Kate Bush, Melody Gardot, Agnes Obel ou Jeanne Lee se faufilent parfois dans ce décor voluptueux comme jamais. Si le point de départ de "Waking World" était l’enfermement, son point d’arrivée a la forme d’un vaste champ des possibles. Comme une invitation à la liberté de ton et d’humeur. Liberté que Youn Sun Nah s’offre ici à chaque instant et qu’il est impossible de refuser. ″ Marc Zisman/Qobuz