Auteur(s) |
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Contient |
Ici Londres ; Homme qui court (L' ) ; Achète-moi une âme ; Tout l'or du monde ; J'aime ça ; C'est malin ; Est-ce ainsi que les hommes vivent ; Ce que tu ne sais pas ; Envole-toi ; Jour s'enfuit (Le ) ; A qui n'a pas aimé ; Jour se lève (Le ) ; |
Editeur |
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Date d'édition |
2022 |
Description |
1 disque compact (59 min). 1 livret |
Thème(s)- Sujet(s) |
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Langues |
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Ean |
0602445198764 |
Le septième et nouvel album d'Axel Bauer transpose l’esprit des résistants de la Seconde Guerre Mondiale dans le monde de 2022. C’est le légendaire Boris Bergman qui signe la chanson d’ouverture (Ici Londres), ponctuée de sons provenant des programmes de Radio Londres. Parmi eux, on entend la voix de Franck Bauer, le propre père d’Axel, qui travailla pour la station (il aurait prononcé 517 fois le fameux « Ici Londres, les Français parlent aux Français »). Cette figure méconnue de la France Libre était également partie aux Etats-Unis pour y jouer du jazz dans les clubs comme batteur et pour espionner les relais du régime de Vichy. Il est également le sujet du "Jour s’enfuit". Mais l’interprète de "Cargo" et "Eteins la lumière" évoque aussi la résistance contre une autre forme de mal, en l’occurrence une tumeur maligne contre laquelle il a dû se battre en 2017 ("C’est malin"). De manière corolaire ̂ et sur un ton moins mélancolique ̂ il rend hommage à la vie dans "Tout l’or du monde" et à la beauté dans "J’aime ça". Il y a une indéniable et brûlante énergie rock dans cet album, due entre autres à la prédominance de la guitare électrique, interprétée par Axel Bauer lui-même. C’est également un amoureux des mots, comme le prouvent non seulement les paroles puissantes dont il est l’auteur, mais aussi son hommage à Léo Ferré et Louis Aragon, dont il reprend "Est-ce ainsi que les hommes vivent". ″Nicolas Magenham/Qobuz