Auteur(s) |
|
Contient |
Carnaval ; Que dalle tout ; Tambour ; T'as vu sa figure ; Alleluia ; Marguerite ; Lavé de tes doutes ; National ; Pipe ; Comédie (La ) ; Maître du luth ; |
Editeur |
|
Date d'édition |
2022 |
Description |
1 disque compact (42 min). 1 livret |
Note |
Textes des chansons |
Thème(s)- Sujet(s) |
|
Langues |
|
Ean |
3596974142725 |
On dit que le chiffre « sept » a une portée sacrée. C’est pourtant un élan profanateur qui ouvre ce septième album de Bertrand Belin, à travers une ode au carnaval. Amateur de contrastes, le chanteur d’origine bretonne n’affuble cependant pas ce titre d’une musique exubérante mais, au contraire, d’une petite danse onirique qui met l’accent sur des synthétiseurs minimalistes, estampillés « 1980's » (les musiciens Thibault Frisoni et Tatiana Mladenovitch sont aux manettes). Dès les premières minutes de cet album inclassable, Bertrand Belin affiche donc la singularité de son langage pétri d’intimité et d’étrangeté, mais aussi d’un certain humour pince-sans-rire. La danse devient plus dynamique grâce à des chansons comme "Que dalle tout", Tambour ou Pipe ̂ cette dernière étant à la fois un hommage à René Magritte et une réflexion sur la mort. Comment faire danser l’auditeur tout en jouant sur les mots, la syntaxe et les éléments de langage ? Telle est la gageure de ce "Tambour Vision", dont la production a été confiée au légendaire Renaud Létang (Emilie Simon, Alain Souchon, Mathieu Boogaerts). On retiendra également le morceau National, dont la jolie ligne de basse accompagne une liste à la Prévert tournant autour du mot « national ». Bertrand Belin porte enfin le masque du crooner fatigué dans "T’as vu sa figure" et "La Comédie", deux titres à la grâce nonchalante. Inspiré par David Byrne, Alain Bashung, Kraftwerk et par le David Bowie de Ashes to Ashes (Alleluia), Tambour Vision se clôt avec Maître du luth, expression suprême de l’élégance surréaliste et désarticulée de Bertrand Belin. ″Nicolas Magenham/Qobuz