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Auteur(s) |
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Avec |
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Editeur |
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Date d'édition |
2023 |
Description |
1 disque compact (54 min) ; 1 dépliant |
Sujet(s) |
musique électronique : influences world ; musique électronique : influence orientale ; musique électronique : techno |
Langues |
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Ean |
0876623008460 |
Troisième essai pour Acid Arab, le projet lancé par Guido Minisky et Hervé Carvalho qui mixe depuis une dizaine d'années les sons du Caire ou de Beyrouth avec ceux de Chicago et Detroit. Les invités étaient légion au micro sur leurs deux premiers albums, et celui-ci ne déroge pas à la règle avec le retour du chanteur de raï algérien installé à Paris Sofiane Saidi, qui avait signé le tube "La Hafla" sur Musique de France en 2016. On retrouve aussi le Turc psychédélique Cem Yildi, lui aussi présent dès le premier album (sur Döne Döne), la Marocaine Ghizlane, la chanteuse de raï algérienne Fella Soltana, sortie de sa retraite pour poser sa voix sur l'incroyable "Gouloulou" et sa basse qui écrase tout, ou encore le Syrien Wael Alkak sur la techno dark et mentale de Ya Mahla, un morceau qui montre que le concept d'Acid Arab est avant tout une confrontation d'idées, plus que de l'assimilation de sonorités. D'ailleurs, on constate que sans les arrangements └orientaux┴, les morceaux, qu'ils soient techno ou disco, tiendraient parfaitement debout tout seuls. Enfin, cet album contient une mémoire d'outre-tombe, celle du légendaire Rachid Taha, décédé en 2018, qu'Acid Arab fait revivre à travers un vocal improvisé un soir à Belleville, enregistré sur un téléphone et posé sur un beat techno façon Detroit. Magique. © Smaël Bouaici/Qobuz