Zoom dictée romantique
Zoom sur les Editions Cornélius
Créée en 1991, Cornélius est proche de l'Association, les deux structures ont un temps partagé leurs locaux et ont beaucoup d'auteurs en commun. Le fait que les premiers livres de Cornélius soient de la main de piliers de l'Association tels que Menu et Trondheim brouillera d'ailleurs un temps l'image de marque de Cornélius qui, selon son fondateur, passe un temps pour être un « satellite un peu bizarre de l'Association ». Cornélius est pourtant un éditeur bien différent, ses livres ont une fabrication bien plus soignée et ont chacun une très forte identité.
En 2014, les éditions Cornélius déménagent de Paris pour s'installer dans l'agglomération bordelaise. Elles intègrent la Fabrique Pola, un espace de mutualisation où cohabitent de nombreuses structures et associations culturelles, dont notamment Les Requins Marteaux, une antenne de Fremok et les Éditions de L'Arbre vengeur. Ce rapprochement entre les Éditions Cornélius et Les Requins Marteaux donne naissance, en juin 2014, à une revue collective intitulée Franky (et Nicole), lorsqu'elle est publiée chez Les Requins Marteaux et Nicole (et Franky) lorsqu'elle sort chez les Éditions Cornélius. À partir de 2017, les Requins Marteaux cessent de publier Franky (et Nicole). Les Éditions Cornélius continuent alors seules la publication de la revue qui paraît une fois par an sous le nom de Nicole.
Sélection de livres
Coup de cœur
Coups de cœur
La main verte de Nicole Claveloux et Edith Zha
Angoulême 2020 : Prix du Patrimoine
Premier volume d’une anthologie consacrée à Nicole Claveloux, peintre, illustratrice jeunesse et dessinatrice de bande dessinée, passée par les magazines Métal hurlant et Ah! Nana. Recueil d’histoires poétiques rehaussées de couleurs flamboyantes, "La Main verte" décrit un monde absurde et drôle dans lequel la réalité joue à cache-cache avec la raison. A souligner, la magnifique introduction de l’éditeur qui met à sa juste place l’immense et habitée Nicole Claveloux.
Dédales de Charles Burns
Dans le premier volume de sa nouvelle série, le dessinateur américain met une nouvelle fois en scène un groupe d’adolescents au comportement aussi étrange qu’inquiétant : il est question de vieux films d’horreur, de vers extraterrestres et de profanateurs de sépultures. Il livre au passage un brillant hommage au cinéma fantastique et à sa capacité d’agir comme un miroir déformant de l’existence, créant des liens délicats entre les disciplines artistiques, le tout, servi par un dessin époustouflant.