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Auteur(s) |
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Avec |
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Editeur |
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Date d'édition |
2023 |
Description |
1 disque compact (38 min) ; 1 livret |
Sujet(s) |
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Langues |
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Ean |
5054197213212 |
Gorillaz n'a de cesse de muter. La liberté apportée par les avatars qui composent le groupe n'autorise pas que des expériences stylistiques ou visuelles, mais également des avancées musicales radieuses qui placent Damon Albarn et consort parmi les artistes pop les plus captivants de ces vingt dernières années. Voici donc "Cracker Island", huitième album placé sous le signe de la Californie, enregistré à Silverlake (mais aussi à Londres), et conviant des artistes phares de la scène musicale de Los Angeles. Il y a Stevie Nicks, chanteuse-sorcière mystique de Fleetwood Mac, Thundercat, bassiste et producteur plus qu'émérite, Bootie Brown de The Pharcyde, Beck évidemment, mais aussi Tame Impala, Bad Bunny ou encore le fidèle Adeleye Omotayo. En somme, Gorillaz se fait ici collectif. Musicalement, cet album tranche avec le reste de la discographie du groupe par son utilisation volontairement fournie des synthétiseurs gras et bruyant, par son souci de la composition pop, parfois enfantine comme sur le titre "Tarantula", parfois brillamment mélodique à l'instar de l'excellent "Silent Running". Frôlant le psyché, chérissant le dédoublement de personnalités et d'éléments, Cracker Island est, comme l'essentiel des albums du groupe, unique en son genre. © Brice Miclet/Qobuz